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Le syndicalisme ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !

 

Retrouvez dans cet article toutes les informations relatives au statut. 
Et surtout, n'oublions pas, qu'avant tout, c'est notre santé 

Déclaration unitaire du 19 mars 2020

CGT, FA, FO,FSU, SOLIDAIRES

 

Depuis le début de l’épidémie du COVID-19 qui a entraîné une crise sanitaire sans précédent, les services publics, et tout particulièrement le service public de la santé sont en première ligne.
Alors que seuls les services de santé sont salués dans leur engagement quotidien par E. Macron et le gouvernement, l’ensemble des fonctionnaires et les missions qu’ils servent continuent dans les faits d’être abandonnés.
Toujours pas ou trop peu de moyens. Toujours trop peu de personnels. Aucune mesure d’urgence décidée.
Des plans de continuité d’activité sont décidés dans la précipitation, sans concertation avec les représentant·es des personnels, des consignes interministérielles et ministérielles floues et non suivies d’effet, tout cela conduit à des injonctions contradictoires qui aggravent encore plus la situation de stress chronique dans lequel sont placés les agent·es.
Qui plus est, toutes les demandes des organisations syndicales restent lettre morte !
Celle formulée auprès du Secrétaire d’Etat lundi 16 mars après son volte-face suite au CSFPE du 3 mars et renouvelée par courrier auprès du Premier ministre concernant le jour de carence n’a aujourd’hui aucune réponse. Il en est de même de la demande d’arrêt des suppressions d’emplois et des restructurations.
Le projet de loi d’urgence sanitaire diffusé ce jour et qui va être présenté à l’Assemblée nationale ne prévoit pas son abrogation alors même que faut-il le rappeler, les personnels de santé dans leur ensemble sont au contact du virus dans le cadre de leur travail, pour soigner la population, au péril de leur propre santé, de même que les personnels qui accueillent les enfants des personnels soignant-es ou encore l’ensemble des agent-es qui continuent à être au contact du public sans même qu’on leur fournisse, le plus souvent, les protections nécessaires .
Et il faudrait encore qu’ils et elles subissent des précomptes sur leurs traitements lorsqu’ils et elles sont malades. Ce jour de carence, déjà injuste en temps normal pour l’ensemble des salarié-es, l’est encore plus dans la période que nous connaissons.
Le gouvernement (Etat employeur) s’avère incapable de protéger la sécurité et la santé de ses personnels et de leur donner les moyens indispensables pour fonctionner. Alors que l’épidémie court depuis plusieurs semaines, la plupart des services (dans toute la fonction publique) ne disposent encore pas de masques ou de gel hydroalcoolique, le nettoyage normal des locaux de travail…
Par ailleurs, des milliers de lits ont été fermés dans les hôpitaux et des milliers de postes supprimés sans qu’il soit à ce stade question de les recréer.
En revanche, le gouvernement, dans ce projet de loi, sous couvert de gestion, de l’épidémie s’engage une nouvelle fois dans un recul des droits des agent-es. Il est ainsi prévu que le gouvernement puisse modifier par ordonnances … « les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des jours de réduction du temps de travail et des jours de repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié, en dérogeant aux délais de prévenance et aux modalités d’utilisation définis par le livre 1er de la troisième partie du Code du travail, les conventions et accords collectifs ainsi que par le statut général de la fonction publique. »
Il s’agit une nouvelle fois d’une attaque inadmissible et ne répondant à aucune nécessité impérieuse liée à la gestion de la crise contre le statut et les agent-es de la fonction publique.
Les organisations syndicales CGT, FAFP, FO, FSU et SOLIDAIRES dénoncent le décalage entre les discours et la réalité et exigent des mesures concrètes pour les agent-es et la population de notre pays.
Elles renvoient le Président de la République et le Premier Ministre à leurs propres engagements à savoir que tout serait mis en oeuvre « quel qu’en soit le coût ». Oublier 5,5 millions d’agents publics et leur famille est inacceptable et serait irresponsable si rien n’était fait

Déclaration unitaire : Ce matin, après de longues et inadmissibles tergiversations, le gouvernement vient d’annoncer la suspension du jour de carence, tant pour les salarié.e.s du privé que de la Fonction publique. Il s’agit là d’une première avancée dont nos organisations syndicales se félicitent. Ce dispositif, injuste quelle que soit la période, est devenu intolérable dans la situation exceptionnelle que nous connaissons où des centaines de milliers de travailleurs assument, souvent au péril de leur propre santé, les missions dont nous avons toutes et tous besoin. Nous voyons dans ce recul le fruit de notre démarche unitaire et constante, traduite encore ce mardi 17 mars par notre courrier au Premier ministre. Il s’agit d’une première avancée. Mais, le combat ne saurait

Lettre de la FSU à Mme la SG du MEN-MESRI alertant sur la situation des agent-es non titulaires

NE PAS JETER D'HUILE SUR LE FEU : Avec les personnels soignants et toutes celles et ceux qui répondent aux besoins de première nécessité, les enseignant-es et l’ensemble des personnels administratifs, techniques, sociaux, de santé, de surveillance, d’encadrement de l’Éducation nationale et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont en première ligne pour faire face à la crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus. Ils et elles s’engagent et déploient beaucoup d’énergie pour assurer un lien et une présence avec les élèves, les familles et les étudiant-es, essentiel notamment pour les plus fragiles. Ils et elles organisent la continuité de service et tentent de maintenir, autant que faire se peut, une activité scolaire et universitaire en dépit des difficultés

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